présente :
Un débat avec Daniel Mesguich
autour de sa nouvelle pièce LILI
le Dimanche 02 Avril 2017
à partir de 16h00
à la CARTOUCHERIE
de Vincennes
Théâtre de l’Épée de bois
©M • Lili au théâtre de l’Épée de Bois
LILI
mis en scène par Daniel MESGUICH
d’après Le désespoir tout blanc de Clarisse Nicoïdiski
avec Catherine Berriane et Flore Zanni
•
La pièce sera suivie d’un débat en présence de
Daniel Mesguich, metteur en scène,
animé par Margot Ferrafiat-Sebban et Marianne Carabin,
fondatrices de
Théâtre et Psychanalyse, A Corps Perdus.
TARIFS
20 euros
15 euros pour les membres d’A Corps Perdus
CES TARIFS S’APPLIQUENT POUR TOUTES LES REPRÉSENTATIONS
du 07 Mars au 09 Avril 2107
Vous pouvez assister au débat du 02 Avril sur présentation de votre billet à partir de 17h15
Nous profitons de cet évènement pour proposer à ceux qui le désirent une adhésion annuelle de 12 euros au lieu de 15 euros (membre adhérent) ou 25 euros au lieu de 30 euros (Membre actif)
RÉSERVATIONS :
Plein tarif 01 48 08 39 74 ou www.epeedebois.com
Tarif ACP uniquement par mail acorpsperdus2014@gmail.com
Qu’est ce qui pourrait contenir Lili ? La viande froide dans la poche ? La seringue ? La camisole ? La musique !? « La musique je veux la musique j’ai la maladie je veux la musique » Elle chante Lili. Elle chante quelques fois, comme pour elle-même et c’est le seul moment où il semblerait qu’elle tienne debout, seule, sans l’autre. Hors du miroir. Une pulsion invocante qui n’appellerait plus personne, qui ne s’adresserait pas, semble être à l’oeuvre. En effet, les mots coulent de la bouche. Pourtant, « On ne dit pas. Il ne faut pas dire. » On ne peut pas mettre le dedans dehors comme le petit chien mort. Écrasé. Alors, on garde en soi. Comme papa ?
De processus primaires en hallucinations négatives, Lili voit bien pourtant. Elle n’est pas folle elle sait bien qu’elle est idiote. Elle voit aussi celui qui ne la voit pas et l’aime, lui, qui ne la voit pas car il ne voit pas qu’elle est idiote. Au pied de la lettre. Dans un espace sans espace. Sans métaphore. Toute entière dans le miroir.
Et puis, il y a la seringue. Et il y a la camisole. Mais ça, ça vient après. Après Ça.
Marianne Carabin
•
Clarisse est née à Lyon dans une famille juive de Bosnie (Sarajevo). En 1955, elle découvre le Maroc et l’Afrique du Nord. Elle épouse le peintre Robert Nicoïdski et est la sœur du peintre Jacques Abinun.
Haïm Vidal Sephiha lui consacre un chapitre intitulé Clarisse Nicoïdski, la dernière poétesse judéo-espagnole dans Homenaje a Mathilde Pomès : « Dans la chaîne des écrivains judéo-espagnols, Clarisse Nicoïdski représente la génération de l’occupation nazie, la chasse à l’homme, la chasse aux Juifs, qu’elle a connue tout enfant (voir son excellent roman Couvre-feux), les soubresauts et heurts, les grandes peurs, la recherche permanente de nouveaux refuges, dont elle a été le témoin. Avec les yeux, le cœur et l’esprit d’une enfant, elle les a vécus et sentis comme une série de “Jeux interdits” ».
Elle publie de nombreux ouvrages dont deux oeuvres mises en scène par Daniel Mesguich : Le Désespoir tout blanc (Seuil, 1968), en 1988 au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis et Ann Boleyn, œuvre créée en 1993 à La Métaphore.
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